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journée internationale de la femme - Page 3

  • VANVES ET SES FEMMES ILLUSTRES ET MECONNUES MAIS RECONNUES

    A la veille de la Journée Internationale de la Femme, Vanves Au Quotidien fidéle à la tradition, rappelle le souvenir  des femmes  qui ont marqué notre ville, à différents titres, à travers son  histoire contemporaine et ancienne…en l’enrichisant et en l’actualisant par de nouvelles informations (et vedettes).   

     

    Commençons par des contemporaines qui vivent encore dans notre ville ou l’ont quittée. Yvette Farnoux, déportée-résistante, présidente fondatrice de l'association Mémoire des déportés et des résistants de l'Europe est la 8éme femme  à avoir reçue la grand'croix de la Légion d’Honneur. Véronique Genest, vedette d'une série TV « Julie Lescaut » qui a avait choisie Vanves comme décor pendant 12 ans, entre 1994 et 2006. Danièle Darrieux, grande dame du cinéma français qui a vécue  quelques années avenue du Parc. Tout comme Marie José Perec, championne Olympique lorsqu'elle a commencée à remporter ses premières médailles aux Championnats du Monde et aux J.O. Elle avait sollicité différents acteurs pour la sponsoriser dont la ville de Vanves qui avait refusée, ne devinant pas un destin de championne.

     

    Mais aussi des inconnues qui ont marqué notre actualité comme Astrid Pichegrain, rare jeune femme qui a fait le Dakar en Moto (en 2003) et découvert ce sport à l' Enduro du Touquet, Danièle Martin, spécialiste des marathons de l'impossible sur la Muraille de Chine, dans le désert, ou encore Léonore Perrus, escrimeuse prometteuse qui avait été retenue dans l’équipe olympique française d’’escrime en 2008 et  pour laquelle la ville s’était énormément mobilisée. Il fait ajouter  Claire Lesegrain, journaliste à La Vie et La Croix, auteur d'une passionnante enquête sur les « grands ordres religieux », Daniéle Meyrieux qui avait la passion du théâtre et l'a fait partagée avec l'association « Le Toucan », Corsi, artiste peintre toujours installée dans un atelier d'artiste du 13 Rue de Châtillon qui s'est beaucoup intéressé au parc de Vanves et expose encore dans notre ville, Racha Arodaky, jeune pianiste plein d'espoir dont le piano (a fait ) et fait parler beaucoup d'elle.

     

    Certaines reposent à Vanves, mais pas toujours au cimetière, comme Alice Saprich qui s'est fait incinéré et dont l'urne a été installée dans le jardin d'un petit pavillon prés de Saint François, par son neveu par alliance. Des vanvéens se souviennent l'avoir vu en rolls avec Thierry le Luron, faire ses courses dans l'ancienne épicerie de la rue Louis Blanc. Une autre actrice, Colette Blanco (1906-1998) dont le nom de scène était Colette Darfeuil, repose au cimetière de Vanves. Notre ville a vu séjourner Maria Tsvetaeva (1892-1941), grande poétesse russe, auteur de poésies lyriques, de poèmes, de tragédies, d'essais qui connaîtront un grand succès après sa mort, et auquel la ville a rendu hommage lors des journées du patrimoine 2010. Sa vie fut celle d'une poéte révolté, d'une âme exilée qui connut une destinée tragique. La Révolution Russe de 1917 a bouleversé sa vie et l'exila à Vanves en 1925 où elle a habitée rue JB Potin.

     

    Louise de Bourbon (1754-1824), dénommée «Mademoiselle» préceptrice du duc d'Enghein a passé tous ces étés au château de Vanves où elle a joué à la paysanne à l'image de Marie-Antoinette dans son hameau de Versailles. Enfin, peu ont donné leur nom à une rue de Vanves : Gabrielle d'Estrée, l'une des maîtresses renommées d'Henri VI, ou Juliette de Wills à une voie dite « villa » qui rappelle généralement le souvenir d'un propriétaire à Vanves. Aucune n'a été élue maire de Vanves, jusqu'à présent. Mais Vanves compte une parlementaire avec Isabelle Debré qui doit bien être la première Sénateur de Vanves (et des Hauts de seine surtout).

    Par contre le commissariat de Vanves a depuis un certain moment beaucoup de femmes-commissaires comme c’est le cas actuellement, avec Camille Chaise, commissaire de police de Vanve-Malakoff depuis Septembre 2010, 2 mois après être sorti Major de la 60éme promotion de l’ANSP qui avait choisi comme parrain Maurice Grimaud préfet de police de Paris durant les événements de Mai 1968, auteur de cette maxime : « Etre policier n'est pas un métier comme les autres ; quand on l'a choisi, on en accepte les dures exigences, mais aussi la grandeur ».

  • FEMMES DE VANVES ET D’ILE DE FRANCE : UNE PLACE A PART !

    A l’occasion de la journée internationale de la femme, l’Institut d’Architecture et d’Urbanisme (IAU) d’Ile de France  a publié une étude sur les franciliennes : « Elles occupent de plus en plus de postes de cadres. Elles ont bénéficié, ces dix dernières années, d’importants gains d’emplois dans les activités de conseils aux entreprises. Toutefois, en termes de diversifications et rémunération, la parité n’est pas encore atteinte ». Extraits d’une étude forte intéressante qui contribue au débat à l’occasion des élections régionales

     

    Plus de 5,96 millions de femmes ont été recensées en Ile de France pour 5,57 millions d’hommes. Avec 1070 femmes pour 1000 hommes, la région capitale apparaît sensiblement plus féminisée que la province. Plus jeunes, plus actives, plus diplômées, les franciliennes accèdent aujourd’hui plus souvent à des postes à responsabilité. Prés de la moitié de la population active francilienne est féminine (2,88 millions de femmes actives, soit plus de 48%). Elles sont de plus en plus actives, plus que la moyenne des françaises (71% contre 67%) et des européennes (64%), en particulier à un âge où elles élèvent leurs enfants. Ainsi 87% des franciliennes de 25 à 49 ans sont actives. Depuis une dizaine d’années, elles accèdent plus souvent à des postes de cadres, et occupent des emplois à haute valeur ajoutée. 53% ont le bac, contre seulement 48% des franciliens. « La forte implication des femmes dans la vie professionnelle et leur plus haut taux de fécondité constituent des spécificités françaises au sein de l’UE » notent les auteurs de cette étude.  53% possèdent le bac (contre 48% pour les hommes), en revanche, elles ont moins souvent un diplôme universitaire supérieur, lettres et sciences humaines étant les  formations les plus féminisées (75%) devant les formations artistiques (61%), le droit-économie (60%) et les filières scientifiques (37%). La part des femmes dans l’apprentissage est en progression mais reste faible (37%).

    Les femmes ont bénéficié plus que les hommes, des gains d’emplois de la période 1999/2008, notamment dans les  secteurs des services aux entreprises (activités de conseils juridiques, comptables et financiers, conseil en communication, publicité, études de marché), de l’action sociale et de la santé (activités hospitalières, accueil de jeunes enfants, personnes âgées, aide à domicile, action sociale, activités associatives), et du commerce qui totalisent 85% des gains d’emplois féminins, sachant que les femmes ont bénéficié de plus de la moitié des gains d’emplois observés entre 1998-2008 (255 000 emplois salariés sur 500 000).    Ainsi depuis 10 ans, on observe une bipolarisation croissante de l’emploi féminin vers des secteurs plus qualifiés à haute valeur ajoutée (conseils aux entreprises,…),  et des secteurs d’activités peu valorisés proposant des emplois peu qualifiés (secteur social, aide à la personne…).

     

    Un créateur d’entreprise sur 4 est une femme, la part des femmes restant en moyenne plus faible plus faible en Ile de France (28%) qu’en France (30%). Cependant, elles sont aussi nombreuses que les hommes dans les services aux particuliers, et plus dans le secteur éducation, santé et action sociale. « Pour elles, la création d’entreprise relève plus souvent d’une opportunité quand elle ne représente pas une solution leur permettant d’accéder à l’emploi ». Mais leurs entreprises sont moins pérennes que les autres, le taux de survie à 3 ans étant de 54%, soit 6 points de moins que celles créées par les hommes. En France seulement 8% font partie des conseils d’administration dans les 500 premières sociétés françaises.

    L’écart homme/femme s’est réduit en matière de chômage, et l’emploi féminin a été moins touché par la crise (+19%) que l’emploi masculin (+29%).  Elles travaillent beaucoup plus souvent à temps partiel (21%) que les hommes (7%). Enfin, le salaire moyen net à temps complet est de 20 467 € pour une femme contre 27 751 € pour un homme, soit un salaire supérieur de 26%. Et à l’âge de la retraite, les inégalités se poursuivent, les femmes percevant une retraite inférieure de 46% à celle des hommes. Beaucoup de femmes âgées vivent en dessous du seuil de pauvreté du fait de petites pensions et de la faiblesse du minimum vieillesse (667 € par mois pour une personne seule).

     

    « On constate que les situation des femmes en Ile de France s’est améliorée sur de nombreux points depuis une dizaine d’années. Les franciliennes sont en moyenne plus diplômées, accèdent souvent à des postes de cadres et occupent des emplois à plus haute valeur ajoutée. Cependant des inégalités importantes persistent et la situation professionnelles des femmes doit encore progresser, notamment dans l’orientation professionnelle, les conditions d’emplois  des secters des services à la personnes, dans le déroulement des carrières, l’accès à des postes de responsabilité et dans le niveau de salaires à compétences égales ».